Le vrai goût des tomates mûres
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Le vrai goût des tomates mûres
Dans son nouvel ouvrage, avec 15 chapitres du plus médiatiquement populaire démagogique etc... des imitateurs-amuseurs-saltimbanques (cf Carnaval, Sébastien c'est fou, Fiesta, Supers Mecs et Nanas, les années bonheur, le plus grand Cabaret, ce spectacle franchouillard, le grand bluff...), trivial de façade mais pudique en profondeur, on ne va pas s'ennuyer, surtout sachant que P.S (pas le parti socialiste !!) comme président du CA rugby club de Brive ne crachait pas sur les 3è mi-temps... ni sur une petite pipe le soir au petit bonhomme en mousse. Avec sa gouaille corrézienne habituelle, son franc-parler cru et sans ambage, sa verve parfois acide, souvent fulminante, quelques fois vulgaire, ses tournures tantôt brusques tantôt poétiques (poème t'aimer en prime...), Ile (on comprendra...) égrène, entre 1957 et 2015, de nombreux souvenirs nostalgiques d'une certaine époque où les valeurs étaient différentes de celles d'aujourd'hui; devant un constat plus qu'attristant, était-ce vraiment mieux avant, putain de temps qui passe, il s'insurge non sans quelque humour contre une certaine c... ambiante mais croissante ? Entre, Maman avec laquelle il entretient le dialogue post mortem, Dupontel, Frédéric Dard, Hanouna, Lino Ventura, Ruquier, Steve Zob (!!), Delahousse, Mariette l'édentée, Fernand l'alsacien, Hermine. Cindy et Martine, Robbi, Simon et Paulo, l'ulchère à le chtoma et le coude du radiateur, .., Ile énonce également, face à des évènements récents, prises de positions politiques floues, magouilles, délations, corruptions sordides et nombreuses, jeux télé à la con, la COP 21, attentats de Paris et médias fallacieux et complices d'une sinistrose laxiste face à une violence banalisée... enfin et surtout pédophilie religieuse ou profane, des réflexions bien senties (l'intelligence a des limites, la connerie n'en a pas !! - la réalité ça ne s'apprend pas dans les livres - la course, la course, sans montre, ce GPS de la mort - im-pro-duc-tif...) et des vérités flagrantes qui dérangent de par leur bon sens égratignant les bien-pensants et un certain animateur qui ne se couche pas tôt (woouaah le buuzz!!). Face à une société qui sombre à vau l'eau dans un délitement des valeurs humaines telles que les respect de l'autre et de la parole donnée, sourire, bienveillance, joie, solidarité, vrai courage, enthousiasme, politesse, indulgence, authenticité, confiance... , dans la sous-culturation des SMS et des gadgets technologiques, minées qu'elles sont par la gangrène de l'argent, de la peur soigneusement entretenue, de l'égoïsme poussé à l'extrême par smartphones interposés, de l'indifférence pour cause de saturation de scandales en tous genres, on parle trop faute peut-être à un onanisme intellectuel,..., Patrick prend sa plume acérée, mais parfois teintée tendrement d'espérance, pour tenter de leur redonner, avec un optimisme inconditionnel, un nouveau souffle régénérateur salutaire. Ces propos vertement alignés, que d'aucuns ont trouvé choquants, sont un remontant optimiste dans leur foi en la nature humaine (et inconditionnellement en Dieu, le sien, pas celui de l'église !!); à déguster Allah buvette afin de retrouver à nouveau le vrai goût des tomates mûres, what else, car Jyaidroit !! Cher Patrick, toi que j'interviewais dans les années 80 à Beaulieu-Lausanne, je mets ton livre au Top-Ten, en recommandant de le savourer au calme au bord d'une ruisseau et autant en emporte le vent quand on savait mieux se contenter de ce qui était pour ne pas y perdre ce qu'on croit y gagner.