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Permis de procréer
Bueno ! (adverbe bon en espagnol) Antonio, depuis plus de 20 ans déjà, je m'insurge contre la démographie galopante, la faute aux religions et archétypes psycho-sociaux, qui met la planète en grand péril (accroissement de production, consommation et pollution y afférentes à l'appui) même si Bonanomi de la FAO arguait en 2000 qu'on pourrait nourrir 12 milliards d'individus, douce lubie je présume... En 2 livres, 4 parties et 12 chapitres, l'auteur développe son projet de PdP pour stabiliser peut-être ensuite réduire la population mondiale en rendant chacun des parents potentiels conscients et responsables de donner vie ou non, cela me rappelle la conclusion en 15 points " On ne fait pas un enfant pour..." du livre " Familles monoparentales " (voir NdL sous Titre). J'ai souri jaune à " Si on n'a pas d'enfant, on peut se dispenser de trier les poubelles " rendant les enfants coupables de la ruine progressive de l'écosystème. Entre GIEC et GES, PMA et GPA, volets national et environnemental, principes et procédures, AMP GPA, PNUE, TIC, UNFPA, IPARAN, FMDD, CCNUCC et protocole de Kyoto, conseil pratique et recommandation normative, liberté individuelle et intérêt général, eugénisme, Wackernagel. Crookes, Aristote, Rifkin, le Bras et Haber-Bosch, malthusianisme et Darwinisme social, autorisation et interdiction, transitions démographique et énergétique, contrat de parentalité et fonction d'alerte, vieillissement anti-dynamique, on trouvera les GINKs, dont j'ai découvert l'existence il y a quelques années déjà, allant à l'encontre de la situation de l'auteur, père d'un second enfant en devenir, procréation finie par un raisonnable schluss punkt !! N'ayant pas eu d'enfant moi-même, ayant lu très attentivement l'ouvrage, puis-je poser la question " Pourquoi l'examen prénatal ne devrait-il pas être obligatoire pour éviter les trisomiques 21, muvoviscidiens, malades orphelins qui engorgent la pléthore de souffrance fallacieusement rédemptrice ? " prônée par l'Eglise et les religions qui ne sont pas exemptes de reproches (Cf. pédophilie, attitudes équivoques quant à contraception, IVG, planning familial...). Je suis d'accord avec la maltraitance ignoble envers les enfants, mais je trouve que l'auteur en fait trop, alors que les réseaux sociaux font également d'énormes dégâts. Entre CO2 et milliards, 1/3 des aliments gaspillés (la viande des riches est produite au détriment de l'alimentation des pauvres !!) le constat collapsologique n'est pas loin sachant qu'on a épuisé certaines ressources vitales de la planète, notamment au profit d'Internet qui sera en 2030 le plus grand pollueur (sic !!). Le couplet sur le marché du droit à procréer m'a laissé songeur voire révolté car considérant la finalité de la procréation comme une denrée mercantile, tonne humaine américaine à l'appui. L'auteur essaie de se rattraper en fustigeant les fanatismes religieux de tous bords inclinant à procréation débridée. Alors ce permis de procréer va t-il assurer un meilleur des mondes à la Huxley ? L'avenir et les modalités humanistes de sa mise en oeuvre (information et encadrement) le diront ... Pour terminer avec humour, je reprendrai cette phrase du malade imaginaire " Baiserai-je ou ne baiserai-je point ? " ! Vu la tonalité du livre, la question reste pendante !!