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ZEN

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Nous vous donnons ici trois textes fondamentaux du Zen, par ordre alphabétique,  dans leurs énoncés originels en japonais. Pour les traduction et commentaire, veuillez vous en référer à vos "enseignants" Zen respectifs.

Ensuite, vient le "soûtra des repas" ou Busshô kapila, c'est un rituel qui doit être considéré comme tel avec ses connotations mahâyânistes propres en ce qui concerne les diverses références invocatoires, ce qui le rend aussi pesant. Il gagnerait à être notablement raccourci, par exemple au seul mot de Merci, prononcé avec le coeur, comme l'aurait dit le Me Eckhart, à défaut d'un bénédicite plus occidental sans nulle référence confessionnelle.

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FUKANZAZENGI

Tazunuru nisore dômoto enzûika dekashushô okaran/ shujô jizainan zofû otsui aysan // iwanya zentai harukani jinnai oizu/tareka hosshi konushudan oshin zen/ôyo sotôjo o hanarezu anishugyô nokyaku tô omochi urumono naranya // Shikaredo mogôri moso areba/tenchi haruk ni hedatari/ ijun wazuka nioko rebafuzen toshi teshin o sisshu // tatoieni hokorigo niyutaka nishi tebecchi nochi tsûoe/dô oe/shinoaki ramete shôten noshi ikio koshi/nîtto nohen ryôni hô yôsutoie domo/hotondo susshin no karro oki kessu // Iwanya kano gi ono noShôchitaru/tanzarokunen shôseki kimitsubeshi/ shôrin noshin inotstu Tauru/ menpeki kusai noshômyôna okikoyu/koshô sudeni shikari/konjin nanzoben zezaru// Yuenisube karaku koto otazunego o ounoge gyô ôkyu subeshi// sube karaku ékôhen shônotaiho ogaku subeshi // shinjin jine nidarrakushi tehonrai nomenmo kugen zensen// Inmonoji oento hosse bakyûni imonoji otsutomeyo //

Soresanzen wajôshitsuyo roshi kuonji kisetsuari // Shoenonhô sashi/banji okyû sokushite zennakuo omowazu zehiokan suruko tonakare// Shin i shiki nounte noyame/nensôkanno shikiryô oyamete sabutto haraku koto nakare/aniza ganika kawaranya// Yonotsune zashoniwa atsukuza mottoshiki/ueni futono o mochiu/aruiwa kekka fuza/aruiwa hanka fuza/iwaku kekka fuzawa mazumigi noashi omotte hidari nomomo noueni anji/hidari noashi omigono momo nouen nianzu// Hanka fuza wata dahi darinoashi omotte migino momo o osunari/yurukue taioka ketesei seinara shimubeshi// Tsugini miginote ohidari noashi noueni anji/hidari notanago koro omigino tanago koro noueni anji iryôno daiboshi mukaite aisasou/sunawashi shôshin tanza shite/hidari nisobadachi migini katamuki/meniku gumarashien iagukoto o ezare/mimito kata totaishi hanato hozototai seshimen kotoyôsu // shita/uenoagi tonika keteshin shiaitsuku/mewasu beraka rakutsu nini hirakubeshi/bisokuka suka ni tsûjinsô sudenito tonoete kanki issokushi/sayû yôshin shite gotsu gott shiteza jôshite konofushi ryôtei oshiryô seyo//

Fushiryôtei ikanga shiryôsen/hishiro koresunawachi zazen noyô jutsunari// Iwaryu zazen washû zenniwa arazu/tada korean rakuno hômonnari/bodai ogûjin suruno shushô nari/kôan genjô/raroimada itarazu/moshikonoi oebaryû nomizuo uruga gotoku toranoyama niyoruni nitari/masanishi rubeshi shôbo onozu karagen zenshi/konsan mazubo kuraku surukoto o/moshiza yorita tabajo jotoshitemi o ugokashi/anshô toshite tatsu beshi// Sotsubô naru bekarazu/kattemi ruchô bon osshô/ zadatsu ryûbômo konochi karani ichinin surukoto o// iwan yamatashi kanshin tsuoinen zuruno tenki /hokkenbô katto kosuru noshôkaimo/imada kore shiryô funbetsuno yokuge suru tokoro niarazu// anjinzû/susshô noyoku shiruto koroto senya// shôshi kino hokanoi igitaru beshi/nanzo vhiken nosaki nokiso kuniara zarumono naranya// shikareba sunawachi jôchikagu oronzezu/rijin-donsha o erabu koto nakare//

Senitsu nikufû sebama sanikore bendônari// Sushô onozu karazen nasezu/shukô sarani kore byôjô narumo nonari// oyoso sore Jikaitahô/saiten tôchi/ hitoshiku bucchi nojishi moppa rashûfû o hoshi imamanisu/tadataza o tsutome megocchi nisaeraru/ manbetsu sensha toi utoiedomo/hikanni sanzen bendô subeshi/nanzoji kenozajô o bôkyakushi temidari takoku nojin kyôni kyoraisen // Mo shi ippo o ayamare batômen nishakasu // sudeni ninshin nokyô oetari/ munashi kukô ino wataru kotona kare/ butsudô no yôki ohoninsu // tarekami darini sekka otanishiman/shikanomi narazu/gyô shitta sônorogo toku/ unmei wadenkôni nitari // shuku kotsu toshi tesunawachi kûjishu yunisu nawashi shissu// Koinega wakuwa soresan gaku nokôru/hisashiku mozôni naratte shinryû oyashimu kotonakare/jiki shitante kinodô nishôjinshi/zetsu gakumui nohito osonkishi/bustu butsu nobodaini gattôshiso sono zanmai otekishi seyo// Hisashikuin monarukoto onasabasu bekara kukorein monarubeshi/hôzô onozuka rahikete juyônyo inaran//

 

La Voie est fondamentalement parfaite. Elle pénètre tout. Comment pourrait-elle dépendre de la pratique et de la réalisation ? Le Véhicule du Dharma est libre et dégagé de toute entrave. En quoi l'effort concentré de l'homme est-il nécessaire? En vérité, le grand Corps est bien au-delà de la poussière du monde. Qui pourrait croire qu'il existe un moyen de l'épousseter ? Il n'est jamais distinct de quiconque, toujours exactement là où l'est. A quoi bon aller ici ou là pour pratiquer ?

Cependant, s'il y a un fossé, si étroit soit-il, la Voie est aussi éloignée que ce ciel de la terre. Si l'on manifeste la moindre préférence ou la moindre antipathie, l'esprit se perd dans la confusion. Imaginez une personne qui se flatte de comprendre et qui se fait des illusions sur son propre éveil, entrevoyant la sagesse qui pénètre toutes choses, joint la Voie et clarifie l'âme et fait naître le désir d'escalader le ciel lui-même. Celle-là a entrepris l'exploration initiale et limitée des zones frontalières, mais elle encore insuffisante sur la Voie vitale de l'émancipation  absolue.

Ai-je besoin de parler du Bouddha qui était en possession de la connaissance innée ? On ressent encore l'influence des six années qu'il vécut, assis en lotus dans une immobilité totale. Et Bodhidharma, la transmission du sceau jusqu'à nos jours, a conservé le souvenir de ses neuf années de méditation devant un mur. Puisqu'il en était ainsi avec les saints d'autrefois, comment les hommes d'aujourd'hui peuvent-ils se dispenser de négocier la Voie ?

Vous devez en conséquence abandonner une pratique fondée sur la compréhension intellectuelle, courant après les mots et vous en tenant à la lettre. Vous devez apprendre le demi-tour qui dirige votre lumière vers l'intérieur pour illuminer votre vraie nature. Le corps et l'âme d'eux-mêmes s'effaceront et votre visage originel apparaîtra.

Pour zazen, une pièce silencieuse convient. mangez et buvez sobrement. Rejetez tout engagement et abandonnez toute affaire. Ne pensez pas : "Ceci est bien, ceci est mal". Ne prenez parti ni pour ni contre. Arrêtez tous les mouvements de l'esprit conscient. Ne jugez pas des pensées et des perspectives. N'ayez aucun désir de devenir un Bouddha.

Le zazen dont je parle n'est pas l'apprentissage de la méditation, il n'est rien d'autre que le Dharma de paix et de bonheur, la pratique-réalisation d'un éveil parfait. Zazen est la manifestation de l'ultime réalité Les pièges et les filets ne peuvent l'atteindre. Une fois que vous avez saisi son essence, vous êtes semblable au dragon quant il arrive à l'eau et semblable au tigre quand il pénètre la montagne. Car il faut savoir qu'à ce moment précis le vrai Dharma se manifeste et que dès le début on écarte le relâchement physique et mental et la distraction.

En outre, l'ouverture à l'illumination dans l'occasion fournie par un doigt, une bannière, une aiguille, un maillet, l'accomplissement de la réalisation grâce à un chasse-mouche, un poing, un bâton, un cri, tout cela ne peut être saisi par la pensée dualiste de l'homme. En vérité, cela ne peut pas davantage être connu mieux par l'exercice de pouvoirs surnaturels. Cela est au-delà de ce que l'homme entend et voit - n'est-ce pas un principe antérieur aux connaissances et aux perceptions ? 

Ceci dit, il importe peu qu'on soit intelligent ou non. Il n'y a pas de différence entre le sot et l'avisé. Quand on concentre son effort d'un seul esprit, cela en soi, c'est négocier la Voie. La pratique-réalisation est pure par nature. Avancer est une affaire de quotidienneté.

Dans l'ensemble, ce monde et les autres, à la fois en Inde et en Chine, respectent le sceau du Bouddha. La particularité de cette école prévaut : dévotion à la méditation assise tout simplement, s'asseoir immobile dans un engagement total. Bien que l'on dise qu'il y a autant d'âmes que d'hommes, tous négocient la voie de la même manière en pratiquant zazen. Pourquoi abandonner le siège qui vous est réservé à la maison pour errer sur des terres poussiéreuses d'autres royaumes ? Un seul faux pas et vous vous écartez de la voie tracée toute droite devant vous.

Vous avez eu la chance unique de prendre forme humaine. Ne perdez pas votre temps. Vous apportez votre contribution à l'oeuvre essentielle de la voie du Bouddha. Qui prendrait un plaisir vain à la flamme jaillie du silex? Forme et substance sont comme la rosée sur l'herbe, la destinée semblable à un éclair - évanouie en un instant.

trad. D. Guetault

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Hokyo Zan Mai

Nyo ze no hõ, busso mitsu ni fusu. Nanji ima kore wo etari. Yoroshiku yoku hõgo subeshi. Ginwan ni yuki wo mori.Meigetsu ni ro wo kakusu. Ruishite hitoshikarazu. Konzuru tokinba tokoro wo shiru. Kokorokoto ni arazareba, raiki mata omomuku. Dõzureba kakyu wo nashi, tagaeba kocho ni otsu. Haisoku tomoni hi nari. Daijaku no gotoshi.Tada monsai ni arawaseba, sunawachi zenaa ni zokusu Yahan shõmei, tengyõ furo Mono no tameni nori to naru. Michite shoku wo nuku. Ui ni arazu to iedomo, kore go naki ni arazu.

Hõkyõ ni nozonde, gyõ-yõ aimiru ga gotoshi. Nanji kore kare ni arazu, kare masani kore naji. Yo no yõji no gosõ gangu suruga gotoshi. Fukyo furai, fiku fuju, baba wa wa, uku muku, tsui ni mono wo ezu. Go imada tadashikarazaru-ga yueni. Ju-ri rikkõ hen-shõ e-go, tatande san to nari, henji tsukite go to naru. Chisõ no ajiwai no gotoku. Kongõ no cho no gotoshi. Shõ-chû myõ-kyõ, kõshõ narabi agu Shû ni tsûji to ni tsûzu, kyõtai kyõ-ro.

Shakunen naru tokinba kitsu nari. Bongo subekarazu. Tenshin ni shite myõ mari. Meigo ni zoku sezu. Innen jisetsu, jaku-nen to shite shõ-cho su. Sai ni wa muken ni iri,dai ni wa hõjo wo zesu. Gõkotsu no tagai, ritsuryo ni ozezu. Ima tõzen ari. Shu-Shu wo rissuru ni yotte, shû-shu wakaru. Sunawachi kore kiku nari. Shû tsûji shu kiwamaru-mo, shinjõ ruchû. Hoka jaku ni, uchiogoku wa, tsunageru koma, fukuseru nezumi. Senshõ kore wo kanashide hõ no dando to naru. Sono tendõ ni shitagatte, shi wo motte so to nasu. Tendõ sõ-messu reba, kõshin mizukara yurusu.Kotetsu ni kanawan to yõseba,kõ zenko wo kanzeyo.

Butsu-dõ wojõzuru ni nannan to shite jukkõ ju wo kanzu.Tora no kaketaru ga gotoku, uma no yome no gotoshi. Geretsu aru wo motte, hõ kichingyo, kyõri aru wo motte rinu byakko.Gei wa gyõriki wo motte iti hyappo ni atsu, senpõ aiõ, gyõ riki nanzo azukaran. Bokujin masani utai, sekijo tatte mau. Jõshiki itaru ni azaru, mushiro shiryo wo irenya. Shin wa kimi ni bushi, ko wa chichi ni junzu.Junzezareba kõni arazu, buse-zareba ho ni arazu.Senkõ mitsuyõ wa gu no gotoku, ro no gotoshi. Tada yoku sõzuku suru wo, shu-chû no shu to nazaku.

Sans erreur et sans doute, tel est le Dharma. Le Bouddha et les Maîtres de la transmission n'en ont pas parlé, À l'instant, vous pouvez l'obtenir, Aussi, je vous en prie, conservez-le intact. La neige sur le plateau d'argent, La lune qui éclaire le héron blanc Sont proches, mais non identiques Intimement mêlés, Mais chacune persévère en son être. La conscience n'est point langage, Mais, s'il le faut, nous devons nous exprimer. Troublés par les mots, Vous ne pouvez éviter le gouffre, En désaccord avec les mots, Vous arrivez à l'impasse du doute. S'éloigner ou toucher, L'un et l'autre sont erronés, Cela est comme une boule de feu. Minuit est la vraie lumière, L'aube n'est pas claire Ce précepte doit devenir la règle : Si vous savez l'utiliser, Vous éliminez souffrances et difficultés. Sans langage, cela peut devenir conscient, Si cela est inconscient, cela devient langage. Quand vous vous regardez dans un miroir, Forme et reflet se font face. Vous n'êtes pas le reflet, Mais le reflet est vous. Quand le droit et l'oblique Se rencontrent et se croisent, Demande et réponse coïncident exactement. Cela est intime avec l'origine, Familier avec la Voie. Si le mélange s'accomplit, Naît la félicité, Mais ne doit pas subsister La moindre erreur. C'est innocent et mystérieux, Ce n'est ni illusion ni illumination. La loi d'interdépendance se réalise Dans le silence et la clarté du cœur. Le microcosme pénètre dans l'infini, Le macrocosme ne connaît point de limites. Mais que surgisse la moindre différenciation, Et se rompt l'harmonie musicale. De nos jours, coexistent le subit et le graduel, II y a séparation et comparaison", Quelle que soit la compréhension de chacun, Quelle que soit sa réalisation, Même le véritable Éveil n'échappe pas à la souillure Au-dehors, le calme, Au-dedans, le mouvement, C'est comme le cheval entravé Et le ra qui se cache. Tous les maîtres de la transmission S'en sont affligés Aussi, ont-ils divulgué le Dharma. Chacun suit l'illusion et se fourvoie, II ne distingue plus le blanc du noir Mais, quand l'illusion se dissipe, Chacun peu comprendre par lui-même. Si vous désirez suivre Les anciennes traces transmises Je vous en prie, examinez avec attention L'exemple des anciens. L'arbre a été observé Depuis dix millions d'années Pour réussir la Voie du Bouddha. Comme le point faible du tigre, Comme les yeux nocturnes du cheval, Parce qu'ils se sous-estiment, Les êtres humains croient Inaccessible le trésor Et leur esprit rôde dans l'horreur. Aussi, pour eux, le maître doit-il Se changer en chat ou en bœuf blanc.  Le maître du tir à l'arc Grâce à sa technique parfaite Peut atteindre la cible Même à la plus grande distance. Mais si la flèche et la lance Se heurtent en plein vol II n'est plus question de technique. L'homme de bois chante, La femme de pierre se lève et danse. Les suivants doivent obéir au souverain, Le fils doit suivre le père Ne pas suivre est contraire au devoir familial, Ne pas obéir serait contraire à l'ordre. L'action cachée, intime et secrète Du dehors paraît stupide et bornée, Cela s'appelle le sujet dans le sujet, Cela seulement réussit.

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Sandokai

Chikudo daisen-no shin, tôzai mitsuni aifusu. Ninkon-ni ridon ari. Dô-ni namboku-no so nashi, reigen myô-ni kôkettari, shiwa an-ni ruchû su. Ji-o shû-suru-mo moto kore mayoi. Ri-ni kanô-mo mata satori ni-arazu. Mon mon issai-no kyô. Ego-to fuego-to, eshite sara-ni aiwataru. Shikarazareba kurai-ni yotte jûsu. Shiki-moto shitsuzô-o kotonishi. Shô-moto rakku-o koto-ni su. An-wa jôchû-no koto-ni kanai, mei-wa seidaku-no ku-o wakatsu. Shidai-no shô onozukara fukusu ko-no sono haha-o uru-ga gotoshi. Hi-wa nesshi, kare-wa dôyô. Mizu-wa uruoi. chi-wa kengo. Manako-wa iro, mimi-wa onjô. Hana-wa ka, shita-wa kanso, shikamo ichi-ichi-no hô-ni-oite. Ne-ni yotte ha bunpu su. Honmatsu subekaraku shu-ni ki subeshi. Sonpi sono go-o mochiyu, meichû-ni atatte an ari. Ansô-o motte ô koto nakare. Anchû-ni atatte mei ari. Meiso-o motte miru koto nakare. Meian ono ono aitai-shite. Hi-suru-ni zengo-no ayumi-no gotoshi. Banmotsu onozukara kô ari. Masami yô-to sho-to-o yûbeshi. Jison sureba kangai gasshi. Ri ôzureba sempô sasô. Koto-o ukete-wa subekaraku shû-o esubeshi. Mizukara kiku-o rissuru koto nakare. Soku moku dô-o esezumba. Ashi-o hakobu-mo izukunzo michi-o shiran. Ayumi-o susumureba gon'on-ni arazu, mayô-te senga-no ko-o hedatsu. Tsutsushinde sange-no hito-ni môsu. Kôin munashiku wataru koto nakare.

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L'esprit du zazen (Zazenshin)

La Voie de l'Éveil, transmise directement de Bouddha à Bouddha et de patriarche à patriarche, Ne peut être actualisée que par la non-pensée et accomplie par la non-discrimination. Comme elle est actualisée sans pensée, Sa compréhension est directe, intime et parfaite. Comme elle est accomplie sans discrimination, Elle est vérifiée spontanément et inconsciemment. Comme son actualisation est inconsciemment et naturellement intime, Elle est éternellement sans souillure. Comme son accomplissement est vérifié spontanément, II transcende toute contradiction. Sa lumière, ne dépendant de rien, Brille d'elle-même, tel un joyau précieux. Étant sagesse intuitive du Bouddha, Elle est pure de toute trace d'illusion et [même] d'Éveil. Comme sa vérification est libre de tout concept Elle découle de la pratique persévérante et sans but. Elle est comme une eau pure qui pénètre le tréfonds de la terre, aussi libre que le poisson qui nage. Elle est comme le ciel sans limite, aussi libre que l’oiseau qui vole.

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Busshô Kapila

1 - Busshô Kapila (les mains en gasshô)
Jôdo Makada
Seppô Harana
Nyumetsu kuchira
Nyorai oryoki
Gakkon toku futen
Ganku issai shû
Tôsan rinku jaku

2 - Shinjin pashin biru shanofû (les mains en gasshô)
Enmom hôshin ru shanofu
Senpai kashin shakyamuni fû
Tôrai san miruson fû
Jihô sanshi i shi fû
Daijin myô horenkagin
Daishin mônjû suribusa
Daian fuen busa
Daihi kanshi in busa
Shi son busa mokosa
Moko hoja horomi

3 - (à Hakari, dans la première phrase mettre succisevement les mains, rapidement en gasshô, en kin-hin, puis en zazen)
Hitotsu ni wa, kôno wa hakari ka no rai sho wo hakaru
Futatsu ni wa, onorega tokugyô no zen ketto wo hakatte kuni ôzu
Mitsu ni wa, shin wo fusegi toga wo hanareru kotowa tontô wo shûtto su
Yôtsu ni wa, masani ryôyaku wo koto to suruwa gyôko wo ryôzen ga tamenari
Itsutsu ni wa, jô dô no tame no yeuni ima kono shiki wo uku

4 - Jiten kijin shû (seul le maître dit ce passage)
Gokin suji kyû
Suji hen jihô
Ishi kijin kyô

5 - Jôbun sambô (lever le bol à hauteur de son front)
Chûbun shion
Gekyu rokudô
Kaidôku jô

6 -Ikkui dan issai aku
Nikui shu issai zen
Sankui do sho shu jô
Kaigu jô butsudô

7 - Gashi sen bassui (avant de boire le thé)
Nyo ten kan romi
Seyo ki jinshû
shitsu ryo tokubo u man
Onma kura sai sowaka

1 - Le Bouddha est né à Kapilavastu, il eut le satori à Magada, il enseigna à Harana, il entra dans le nirvâna à Kuchira. Les bols du Tathagatha, nous les ouvrons maintenant. Puissions-nous, ainsi que tous les êtres, atteindre au nirvâna et nous débarrasser des trois poisons.

2 - La pureté universelle du Bouddha Vairoccana, la forme universelle du Bouddha Vairoccana, tous les phénomènes sont Bouddha, le Bouddha Maîtreya qui naîtra dans le futur, tous les bouddha passés, présents et futurs dans les dix directions, le grand et parfait Samantabhadra, Avalokiteshvara, le Bodhisattva de la compassion universelle, tous les bodhisattvas et le patriarches et le soûtra de la Prajñâ-pâramitâ.

3- D'où vient cette nourriture ? Ma gratitude va à celui qui l'a préparée. Je reçois ce don de nourriture en considérant mes imperfections. Stopper la colère et les désirs, c'est la vraie religion. Cette nourriture doit être prise comme un médicament pour la santé du corps. Je prends cette nourriture afin de me perfectionner dans la Voie.

4 - Vous, tous les morts et toutes les existences animales (prêtas), maintenant je vous offre cette nourriture, qu'elle se répande dans l'univers tout entier, j'espère manger avec vous.

5 - Pour le Bouddha, le Dharma, le Sangha, pour la société et l'humanité toute entière, pour les innocents et ceux qui ne peuvent s'aider eux-mêmes, pour toutes les existences de l'Univers que cette nourriture soit offerte et mangée.

6 - La première cuillerée est pour couper tout mal, la seconde pour pratiquer le bien, la troisième pour aider tous les êtres; tous ensemble, nous suivrons la Voie du Bouddha

7 - J'offre cette eau à tous les morts, que cela leur serve de nourriture, qu'elle les désaltère comme la rosée du matin.

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