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Voeux bouddhiques

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Depuis le temps sans commencement du Samsâra, dans cette vie et dans toutes les précédentes, j'ai récolté d'innombrables karmas négatifs par ma compréhension erronée et ma folie, me réjouissant souvent même de mes erreurs. Tristement tenu en esclavage par l'ignorance, je reconnais toutes ces mauvaises actions et m'incline humblement devant Vous. Dans cet esprit suprême qui brille pour tous apportant aide et bienfaits à chacun profondément, je me réjouis en toute vénération à la pensée de l'Eveil et du Dharma, cet océan de bonheur pour chacun où réside le bien-être de tous. Les mains jointes en guise de salutation, je prie instamment les Bouddhas des dix directions de faire que la lampe du Dharma brille avec éclat pour tous ceux qui errent dans les souffrances de l'Illusion.

Les mains jointes en guise de salutation, j'implore tous les Bouddhas, songeant à entrer en Nirvâna, de demeurer en ce monde des ères sans fin afin que la Vie ne sombre point dans les Ténèbres. Que toute l'énergie méritoire générée par mon engagement dans cette pratique spirituelle soit consacrée à l'éveil de tous les être, qu'ils soient heureux de toutes les manières. Par le pouvoir et la vérité de cette pratique puissent tous les êtres obtenir le bonheur et les causes du bonheur; puissent-ils être libres de la douleur et des causes de la douleur; puissent-ils ne jamais être séparés du bonheur sacré qui est dans la douleur. Puissent-ils demeurer dans l'équanimité, sans trop d'attachement ni trop d'aversion et vivre en croyant en l'égalité de tous les êtres. Ceux qui n'ont pas encore donné naissance à la précieuse Bodhicitta puissent-ils lui donner naissance. Ceux qui lui ont donné naissance, puisse leur Bodhicitta ne pas faiblir mais croître toujours davantage.

Hommage au parfait Bouddha, le philosophe suprême qui nous a enseigné la génération dépendante indestructible et incrée, sans annihilation ni permanence, sans venue ni départ, sans unité ni pluralité, l'apaisement des fabulations, la béatitude ultime.

Puissé-je être le protecteur des abandonnés, le guide de ceux qui cheminent et pour ceux qui aspirent à l'autre rive être une barque, un pont, un gué. Puissé-je être pour tous les être celui qui calme la douleur. Puissé-je être médecin et remède puissé-je être celui qui soigne jusqu'à la guérison complète tous ceux qui souffrent en ce monde.

De même que l'espace, la terre et les éléments, puissé-je soutenir la vie des êtres en nombre illimité. Tant qu'elles ne seront pas libérées de la Souffrance, puissé-je être aussi source de Vie pour les créatures innombrables qui peuplent l'espace infini. Déterminé à mener à bonne fin le plus grand bien-être de tous les êtres sensibles plus inestimable encore que le joyau qui exauce-tous-les-désirs, puissé-je à tout instant les tenir pour les plus précieux. Lors de toute rencontre avec les autres, puissé-je me voir comme le plus humble de tous et au fond de mon cœur estimer les autres comme valeur suprême.

A chaque action, puissé-je scruter mon esprit et dès que surgissent les illusions, m'abusant moi-même comme les autres, puissé-je les affronter fermement et les écarter. A voir des êtres de nature perverse accablés de violentes afflictions et de méfaits, puissé-je les tenir pour chers comme si j'avais trouvé un trésor rare et précieux. Lorsque par jalousie, les autres me maltraitent me calomnient et m'abusent d'une façon ou d'une autre puissé-je prendre sur moi la défaite et leur offrir la victoire. Quant à celui à qui j'ai porté aide et secours en toute bonne foi méchamment me blesse, puissé-je le regarder comme mon suprême gourou.

En somme, puissé-je directement ou indirectement offrir tout bénéfice et bonheur à l'ensemble de mes mères. Puissé-je, sous le sceau du secret, prendre sur moi leurs actions mauvaises et leurs souffrances. Puisse tout cela demeurer hors des souillures correspondant aux huit principes mondains. Détaché, tenant tous les phénomènes pour illusoires puissé-je être délivré des chaînes du Samsâra.

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